Notre grande évasion
UN PROJET PARTICIPATIF SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX PENDANT LE PREMIER CONFINEMENT
La singularité du projet Notre Grande Évasion tenait plus particulièrement à la dimension participative de certaines propositions. Celles-ci avaient été conçues dans le contexte inédit et anxiogène du confinement. Nous voulions résister à cet isolement imposé en lui opposant des formes artistiques qui recréent du lien entre les artistes et les spectateur·rice·s et qui ouvrent des perspectives communes. C’était un acte engagé, presque citoyen de la part des artistes de l’Ensemble pluridisciplinaire de La Comédie de Valence.
Marc Lainé
L'Échappée intérieure
Projet littéraire participatif de Marc Lainé et Tünde Deak
L'Échappée intérieure est une chaîne narrative construite sur le principe du cadavre exquis. Chaque jour, un·e des participant·e·s, spectateur·rice ou artiste, a été invité·e à écrire une étape, un épisode du voyage imaginaire d’un double fictif. Le projet a débuté par un texte de Marc Lainé et s’est clôturé avec un texte de Tünde Deak. Pendant toute la durée du confinement, un nouveau texte écrit après un travail littéraire collaboratif avec les initiateurs du projet a été publié chaque jour, venant prolonger et ouvrir les voies de ce récit de voyage imaginaire écrit en commun.
Carnet d'un voyage immobile
Projet graphique participatif de Stephan Zimmerli
«Si vous pouviez à l’instant précis vous téléporter dans un lieu idéal, réel ou imaginaire, à quoi ressemblerait-il?» Pendant le confinement Stephan Zimmerli a posé cette question sur Skype à 23 participant·e·s: guidé par leurs mots, il a dessiné en temps réel leur paysage idéal.
Je suis dedans. Être ce qui est dans le trait
Projet participatif de Silvia Costa
Dans le sillage d’un projet démarré à l’occasion d’Artcity en janvier à la Bibliothèque des Femmes de Bologne, et dans le contexte du confinement, Silvia Costa étend cette proposition à l'écoute des voix, sensations et pensées qui émergent en ce moment particulier et leur donne quotidiennement une forme muette à travers ses dessins.
Chacun a alors pu envoyer à Silvia Costa les pensées du jour, les phrases qui passent, les mots qui reviennent, et auxquels elle a donné forme en dessin, constituant un carnet de la quarantaine.
Le jour d'après
Cycle de lectures de textes philosophiques et politiques mené par Penda Diouf
L’idée de ce projet est née à la suite de la lecture d’un article sur des violences policières pendant la période de confinement. Et sur des disparités sociales et territoriales d’autant plus flagrantes aujourd’hui. D’après le journaliste Thomas Baumgartner, «le son fait exister l’espace». Par cette tentative de faire entendre des extraits de paroles de poètes, romancier.e.s, philosophes, sociologues ou activistes dont j’apprécie la pertinence et la perspicacité, je souhaite proposer un espace commun d’écoute, de réflexions, de luttes peut-être, de solidarités pour penser la suite. S’organiser collectivement pour que ça ne soit définitivement plus comme avant. – Penda Diouf
"J'ai oublié" de Bulle Ogier et Anne Diatkine
Un cycle de lectures de Marie-Sophie Ferdane
«Les théâtres sont fermés, les représentations annulées. De retour à la maison, je lis les mots de Bulle Ogier. Qui dit qu'elle a tout oublié de sa vie d'actrice. De sa vie d'avant. Je me souviens du plaisir que j’ai eu à lire cette vie-là.»
Marie-Sophie Ferdane
Les déserteurs
[Itinéraire d'un confinement]
Une série animée par la compagnie Le Désordre des choses
Pendant la période de confinement, Le Désordre des choses, compagnie associée à La Comédie de Valence, propose une première rencontre avec des membres d’une unité de CRS, que nous retrouverons dans leur projet d'O.V.N.I. 20-21, Les déserteurs.
Sous influence #online
#Clubbin' de salon
Projet chorégraphique participatif de Éric Minh Cuong Castaing
Depuis Nuit Blanche 2018, Éric Minh Cuong Castaing embarque avec son projet de clubbing sensoriel et transgénérationnel toutes celles et ceux qui sont prêt•e•s à danser jusqu’à plus soif. En live, Sous influence a prouvé sa capacité à mettre les corps en osmose et en communion dans un paysage chorégraphique inédit où on s’envole vers l’autre dans une transe collective. Pendant la période de confinement, Éric M.C.C. a proposé trois ateliers inspirés de ce projet pour tenter de libérer les corps confinés par écrans interposés.
En collaboration avec La Biennale de Lyon/Danse, Maison de la Danse de Lyon, le Festival de Marseille.