
Née en 1981, Penda Diouf écrit pour le spectacle vivant. Ses pièces La grande Ourse (prix du jury du festival text’avril au théâtre de la Tête Noire en 2018, prix Collidram 2021, finaliste du prix Sony Labou Tansi en 2022) et Pistes… (Prix des comités de lecture de La Chartreuse, meilleure fiction radiophonique d’Allemagne en 2022 et diffusée sur France Culture, meilleure fiction radiophonique de Croatie en 2024) sont publiées aux éditions Quartett.
Sa pièce Noire comme l’or, écrite en résidence à Culture Commune, est finaliste du comité du TQ2A/TQI et du Théâtre de la Tête Noire.
Elle a écrit Gorgée d’eau pour le dispositif Lycéens citoyens porté par le TNS, la Colline, le Grand T et la Comédie de Reims. Le texte est mis en scène par Maëlle Dequiedt et programmé en 22-23 en Comédie itinérante.
Deux de ses textes jeune public, Le blues des mots et L’arbre sont édités en 2022 dans des recueils aux éditions Théâtrales jeunesse.
Sa pièce Et toi tu y étais sur les rond-points? est éditée aux éditions Les solitaires intempestifs en 2025. Ses pièces sont traduites en allemand, anglais, arménien, tchèque, portugais du Brésil, italien et finnois.
Elle a bénéficié de résidences d’écriture, à l’Institut français de Tunis, à la Maison des Écritures de La Rochelle ou au Théâtre National de Strasbourg.
Elle est co-fondatrice, avec Anthony Thibault, du label Jeunes textes en liberté, qui tend à accompagner les auteur·rice·s de théâtre contemporain et promeut une meilleure diversité de narration et de représentation sur les scènes de théâtre.
Penda Diouf est lauréate du dispositif «Mondes nouveaux» pour lequel elle crée La nuit des reines à la Basilique de Saint-Denis en 2023.
Elle est lauréate pour 2024 à la résidence Villa Albertine mise en place par l’institut français. Elle a été élue «nouveau talent théâtre 2023» par le conseil d’administration de la SACD.
Elle est associée aux Scènes nationales d’Evry et aux CDN de Lille, La réunion.
Depuis 2020, Penda Diouf est membre de l’Ensemble artistique de La Comédie de Valence. Elle y coordonne le dispositif des Studios d’écriture nomades en Drôme et en Ardèche (S.E.N.D.A.).
En 2025, elle signe sa première mise en scène avec Pistes… dans une production du Théâtre du Nord. Elle écrit le texte Sœur·s, nos forêts aussi ont des épines mis en scène par Silvia Costa en janvier 2025 en Comédie itinérante et édité aux Solitaires intempestifs.
À La Comédie:
En 20-21: Participation à Notre grande évasion avec Le jour d’après; Présentation de Pistes… dont elle est l’autrice. En 21-22: Création avec Louise Belmas de l’O.V.N.I. Aux rêves.
En 22-23: Présentation de Gorgée d’eau.
En 24-25: création en Comédie itinérante de Sœur·s, nos forêts aussi ont des épines dont elle a écrit le texte dans une mise en scène de Silvia Costa; création d’une oeuvre pour l’exposition-spectacle Entre vos mains.
Depuis 20-21: elle coordonne le dispositif des Studios d’écriture nomades en Drôme et en Ardèche (S.E.N.D.A.)
À propos de l'Ensemble artistique.
«Il me semble qu’une forme de dialogue muet, discret et empli d’admiration s’effectue déjà avec les autres artistes du collectif pluridisciplinaire. J’ai redécouvert il y a quelques semaines un autographe de Stephan Zimmerli sur un poster des Moriarty accroché sur le mur blanc de mon salon. J’ai conseillé à de nombreux lecteurs de la bibliothèque dont j’étais la responsable L’Art de perdre d’Alice Zeniter et les thèmes qu’elle déploie dans son écriture entrent en conversation avec mes propres obsessions de citoyenne et d’autrice. L’album Hypernuit de Bertrand Belin m’a accompagnée pendant de longues nuits sans sommeil à réfléchir sur un texte. Alice Diop est une amie dont l’esthétique et l’intelligence filmique m'éblouit. Et j’ai une anecdote, ainsi, pour chaque artiste du collectif.
Je souhaite que nos différentes langues, nos esthétiques se parlent et se complètent. Mon travail ne peut que s’enrichir à leurs côtés. Et à mon humble mesure, j’espère leur rendre ce qu’ils m’ont, sans le savoir, déjà apporté.»
Penda Diouf