Après des études de littérature et de théâtre entre l’École Normale Supérieure et la Sorbonne nouvelle, Alice Zeniter se consacre à l’écriture et à la mise en scène.
Elle crée la compagnie l’Entente Cordiale en 2013 et commence à mettre en scène ses propres textes, notamment les spectacles jeune public Un Ours, of cOurse et Hansel et Gretel.
Artiste associée au théâtre de Vanves en 2015, elle y propose le Blitz (création éclair avec quatre auteur·ice·s et acteur·ice·s) et la pièce L'Homme est la seule erreur de la création.
En juin 2015, elle monte Passer par-dessus bord avec la comédienne Fanny Sintès et le circassien Matthieu Gary pour le festival Lyncéus.
C’est la même année qu’elle crée la lecture musicale Il y a eu de bons moments avec le comédien et musicien Nathan Gabily. Elle continuera à développer ces formes (lecture musicale ou concert littéraire) dans les années qui suivent. En 2018, au festival Les Émancipées de Vannes, elle crée une lecture musicale de Le Seigneur des Porcheries chef d’œuvre injustement méconnu de l’américain Tristan Egolf. Depuis 2020 à La Comédie, elle conçoit, programme, coordonne et crée des lectures musicales de La Bande des mots. Elle a conçu notamment les Bandes des mots Je ne connais pas mes ancêtres, autour de textes de Maïssa Bey, Assia Djebar, Tassadit Imache, Leïla Sebbar et Le nom du monde est forêt d’après le roman d’Ursula K. Le Guin.
Elle écrit aussi pour d'autres metteurs et metteuses en scène, depuis 2010 où elle a été lauréate de l’aide à la création du CNT pour Spécimens humains avec monstres.
En 2013, elle commence une collaboration avec Julie Berès sur Petit Eyolf de Henrik Ibsen en tant que traductrice et adaptatrice – collaboration qui se poursuivra sur Désobéir puis sur La Tendresse. Elle répond aussi à une demande de l’ARIA (Corse) et, après une résidence sur place, écrit pour les Rencontres Internationales une pièce intitulée Quand viendra la vague, mise en scène par la marionnettiste Pascale Blaison à l’été 2017.
En 2020, elle crée son seule-en-scène Je suis une fille sans histoire à La Fabrique à Valence et en Comédie itinérante puis en tournée dans toute la France et à l'international jusqu'à l'automne 2023. Le texte est publié chez L'Arche Éditeur. L'année suivante, elle accompagne Matthieu Gary - regard extérieur sur Je suis une fille - sur son propre solo (une conférence de cirque sur le salto): Faire un tour sur soi-même.
En 24-25, elle crée le spectacle Édène à La Comédie, très librement inspiré de Martin Eden de Jack London, sur la littérature et la lutte des classes. Elle participe à la création d’une œuvre pour l’exposition-spectacle Entre vos mains.
Alice Zeniter publie également des romans depuis une dizaine d’années: après Deux moins un égal zéro, suivi de Jusque dans nos bras (Albin Michel, 2010), elle rencontre le succès avec son troisième roman, Sombre Dimanche, prix du livre Inter en 2013. Chez Flammarion, elle publie par la suite Juste avant l’Oubli en 2015, L’Art de perdre en 2017 (Prix Goncourt des Lycéens), Comme un empire dans un empire et plus récemment Frapper l'épopée (également présenté à la Comédie dans le cadre de la Bande des mots)
En 2021, elle a co-écrit et co-réalisé son premier long-métrage, Avant l’effondrement, produit par Elzévir films.
Alice Zeniter est membre de l'Ensemble artistique de La Comédie de Valence.
Elle est artiste associée à la Scène Nationale 61 d'Alençon et depuis 2022 à la Criée – Théâtre National de Marseille.
Elle est également membre de La C.R.E.A. – Coopérative de Résidences pour les écritures et les auteurs/autrices de l'Agglomération Mont-Saint-Michel Normandie
À La Comédie:
En 20-21 et 21-22: création de Je suis une fille sans histoire, à La Fabrique et en tournée en Comédie itinérante.
En 21-22, dans le cadre de La Bande des mots, elle en conçoit, La Porte d’après le roman de Magda Szabo et Comment habiter le monde autrement? sur des textes de Sue Hubbell, Vinciane Despret et Baptiste Morizot.
En 22-23: présentation en avant-première de son premier long-métrage Avant l’effondrement, en partenariat avec Le Navire.
En 23-24: participation en tant qu’autrice au spectacle Lettres non-écrites en Comédie itinérante. Conception des Bandes des mots Je ne connais pas mes ancêtres, autour de textes de Maïssa Bey, Assia Djebar, Tassadit Imache, Leïla Sebbar et Le nom du monde est forêt d’après le roman d’Ursula K. Le Guin.
En 24-25: création à La Comédie d’Édène, très librement inspiré de Martin Eden de Jack London; création d’une œuvre pour l’exposition-spectacle Entre vos mains.
Depuis 20-21: elle conçoit, programme, coordonne et crée des lectures musicales de la Bande des mots.